Vous souhaitez devenir fleuriste et ouvrir votre propre commerce ? Alors vous êtes au bon endroit. Le métier de fleuriste demande de nombreuses compétences, telles que celle d’avoir le sens du commerce, ou encore l’art de la composition florale.
Le fleuriste est un professionnel achetant des fleurs, afin de concevoir divers bouquets, et de revendre ces derniers, mais également des plantes, qui pourront être directement replantées ou agrémenteront les lieux des acheteurs. Il s’agit d’un métier demandant de la passion et une grande connaissance des fleurs et des plantes.
Bien que le métier de fleuriste ne demande pas de diplôme spécifique, il est fortement conseillé d’avoir effectuer au préalable une formation dédiée, ce métier étant difficile, tels qu’un CAP Fleuriste (formation de 2 ans après avoir fini le collège) ; un baccalauréat professionnel production horticoles (formation de 3 ans après le collège) ; un BTS d’art floral (formation de 2 ans après le bac) ou encore un Master en art floral (formation de 5 ans après le bas). Avoir une formation vous permettra en outre d’obtenir la carte de fleuriste artisan délivrée par la Chambre des métiers et de l’artisanat.
Il est possible de cumuler son activité, et être ainsi auto-entrepreneur de plusieurs boutiques de fleurs.
Lorsque l’on souhaite devenir fleuriste en auto-entrepreneur, il est important de réfléchir tout d’abord à quelques étapes essentiels.
Il est tout d’abord important de définir quel sera l’emplacement de votre future boutique. Un bon emplacement est primordial pour espérer avoir une clientèle régulière. Il faut ainsi privilégier les zones commerciales ; les quartiers populaires ; le centre-ville, et regarder si ces zones donnent accès à des facilités de stationnement.
Un autre point est également de voir quel local abritera votre future boutique. La superficie doit être suffisamment grande pour accueillir les différentes compositions florales, l’espace vente, et l’espace préparation des bouquets, tout en disposant d’une pièce permettant de garder les fleurs au frais.
N’hésitez à pas à réaliser au préalable une étude de marché qui vous permettra d’analyser le secteur, la concurrence, et les futurs fournisseurs. Cette étude vous aidera en outre à définir les prix de de vos futurs produits.
Enfin, l’élaboration d’un business plan vous permettra de présenter votre projet à vos futurs investisseurs (banques ou autre), en y incluant le bilan et compte de résultat prévisionnels, ainsi que le plan de financement et le budget alloué pour votre entreprise.
L’auto-entreprenariat consiste pour une personne physique à créer une entreprise individuelle afin d’exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale, que cela soit à titre principal ou complémentaire. L’entreprise individuelle remplit les conditions du régime fiscale de la micro-entreprise et opte pour exercer en franchise de TVA (définition de l’INSEE).
Plus précisément cette forme juridique offre des facilités en termes de création d’entreprise, avec un mode de calcul et de paiement simplifié pour les cotisations sociales et l’impôt sur le revenu comparé à une entreprise plus classique.
Ainsi la démarche de création d’une entreprise individuelle est simplifiée. L’auto-entrepreneur doit tout d’abord effectuer une inscription, qui peut être réalisée en ligne, par courrier ou en physique. Pour une inscription en physique ou par courrier, il vous faudra remplir un formulaire, en fonction de l’activité de votre entreprise (artisanale, commerciale ou libérale).
Pour une inscription en ligne, il vous suffira de remplir le formulaire sur le site de l’URSADD ou du Service Guichet Entreprises.
Le document est ensuite transmis au CFE (Centre de Formalité des Entreprises), selon votre activité : si votre activité est commerciale et artisanale ou artisanale simplement, il sera transmis à la Chambre des métiers et de l’artisanat ; si votre activité est commerciale il sera transmis à la Chambre de commerce et d’industrie ; enfin si votre activité est libérale il sera transmis à l’URSAFF.
A la suite du dépôt du formulaire attestant la création de votre entreprise, vous devrez par la suite vous enregistrer au Répertoire des métiers sous un mois.
L’auto-entreprenariat offre un régime fiscal allégé, lorsque l’on compare ce dernier aux autres types d’entreprises, étant dispensé de TVA, et également simplifié dans le calcul de l’impôt sur le revenu.
Tout d’abord un auto-entrepreneur est dispensé de la TVA. Ce point n’est pas à oublier lors de l’élaboration de vos factures, qui devront porter la mention « TVA non applicable, art 293 B du CGI (code générale des impôts) ».
L’impôt sur le revenu se calcule quant à lui en prenant le chiffre d’affaires que vous réalisez chaque mois en y appliquant un abattement forfaitaire de 34%, pour obtenir votre base imposable.
Enfin, sachez que le chiffre d’affaires réalisé sur votre activité est plafonné en fonction de l’activité que vous réalisez : pour une prestation de service, tels que la composition de bouquet ou le conseil, le plafond est de 72 500 euros par an : pour une activité de revente et de service, le plafond est de 176 200 euros par an.
Ces activités peuvent être cumulées, à condition de ne pas dépasser le plafond de 172 200 euros.
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